Après la publication de Félix Tshisekedi comme Président par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les États-Unis d’Amérique se montrent contre le recours à la « confrontation violente » en République Démocratique du Congo.
Ce message de paix des américains est intervenu peu après la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 20 décembre 2023, donnant pour vainqueur Félix Tshisekedi avec une large majorité de 73,34% de voix. Contestés par certains candidats de l’opposition, ces résultats sont qualifiés par ces derniers comme une « tricherie ».
En effet, les États-Unis disent prendre note desdits résultats, tout en tenant compte des avis de plusieurs autres candidats en la matière. Très opposé à toute volonté de créer une crise post électorale comme certaines langues déclarent, le pays de Joe Biden réaffirme que « les seuls moyens de contester les résultats et d’exiger des comptes doivent passer par le système juridique et un engagement civique pacifique ». Et de souligner que « le recours à la confrontation violente ne résoudra pas les griefs ni ne fera progresser la démocratie en RDC ».
Par ailleurs, la participation des autorités compétentes est encouragée par les États-Unis d’Amérique, en vue d’enquêter de manière équitable et transparente sur les revendications des uns et des autres. Les libertés d’expression, de mouvement et de réunion pacifique doivent être de strict respect, d’après l’appel lancé par les USA aux autorités étatiques en RDC.
Les résultats publiés le dimanche 31 décembre dernier par la CENI sont jusque-là provisoires. Conformément à la loi, les insatisfaits sont appelés à saisir la Cour Constitutionnelle avant le 10 janvier 2024, date prévue pour la publication des résultats définitifs par cette dernière.
Guillaume Mavudila