L’ancien Premier Ministre Congolais, Adolphe Muzito, se dit prêt à travailler avec le Président Félix Tshisekedi, au regard de sa volonté de former un Gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo.
Cette position de Muzito se justifie d’après lui-même par la guerre d’agression que subit la partie Est de la RDC, menée par le Rwanda sous couvert des rebelles du M23-AFC.
« Le pays est en guerre et a besoin des apports de tous ses filles et fils. Je suis prêt à apporter ma modeste contribution à cet effort de guerre », a-t-il signifié dans une interview accordée à RFI, tout en soulignant qu’il ne s’agit pas de rejoindre la famille politique au pouvoir, c’est-à-dire l’« Union Sacrée ».
En outre, le président national du parti « Nouvel Élan » estime avoir des conditions qu’il juge « constructives ». C’est notamment son « programme économique » qu’il présentera à Félix Tshisekedi pour le développement du pays.
« Quels sont les aspects sur lesquels nous pouvons dégager des convergences avec sa majorité ? Même dans les vieilles démocraties, à l’exemple de l’Allemagne, la droite et la gauche peuvent travailler en faisant une synthèse de leurs programmes, une convergence sur des politiques publiques », renchérit l’ancien cadre du « Parti Lumumbiste Unifié » (PALU).
Félix Tshisekedi, en date du 22 février dernier, avait manifesté devant les cadres de l’Union Sacrée son ambition de travailler avec toute la classe politique Congolaise à travers un Gouvernement d’union nationale, au nom de la cohésion nationale en cette période de guerre que traverse la nation Congolaise.
Ladite ambition n’a pas été reçue favorablement par plusieurs figures de l’opposition qui ont du reste répondu par un « non catégorique » à travers un communiqué. Ce fut le cas de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila. Tous ces opposants accusent l’actuel Chef de l’État d’être le responsable de la triste situation qui ronge la quiétude du peuple Congolais, mais qui veut partager son échec avec les autres à la fin de son mandat.
Guillaume Mavudila