Il s’observe une petite accalmie dans la cité frontalière de Kasindi à Beni, ce après plusieurs jours des contestations initiées par la société civile, contre des cas d’insécurité caractérisés par des meurtres et des vols en mains armées dans cette contrée de la République.
C’est le constat de plusieurs couches de la population locale depuis le début de la semaine en cours. En dépit de quelques dérapages enregistrés, Kasereka Sivavuyirwa Barthelemy, alors autorité locale et fonctionnaire délégué du Gouverneur affecté dans cette cité, intensifie la campagne sur le civisme sécuritaire.
Ainsi, il appelle la population de sa juridiction de permettre aux acteurs de la sécurité de garantir cette petite accalmie en vue d’assurer la sécurité totale de cette cité frontalière. Selon lui, certaines mesures sont déjà mises à jour pour apprendre à la population le civisme sécuritaire.
« Nous avons trouvé que la situation est en train de s’améliorer par rapport à la semaine passée. Nous sommes en train de faire un tour de tous les quartiers pour nous imprégner de la situation sécuritaire. Nous demandons à la population d’être toujours responsable de sa propre sécurité », a souligné l’autorité locale.
La société civile de Kasindi, dans le groupement Basongora en secteur de Ruwenzori avait organisé une série des grèves sèches pour contester la montée en flèche des cas d’insécurité dans cette cité proche de l’Ouganda, mais aussi exiger le remplacement de certains agents de sécurité qui seraient impliqués dans plusieurs cas similaires.
Moïse Maliro