Le dossier de l’ancien Ministre des Transports et Voies de Communication, Chérubin Okende, continue d’attiser le feu sur la toile, ce après les conclusions des enquêtes rendues publiques par le Procureur Général près la Cour de Cassation à la suite de sa mort, le 13 juillet 2023. Chérubin Okende a été retrouvé mort dans sa jeep, le corps ensanglanté sur l’avenue des Poids Lourds à Kinshasa.
Alors que la justice a parlé d’un « suicide » pour le cas de la mort de cet ancien porte-parole du parti « Ensemble pour la République » de Moïse Katumbi, un autre cadre de cette même formation politique, Maître Hervé Diakese, a exprimé son indignation suite à la décision de la justice Congolaise « d’arrêter tout celui qui oserait remettre en cause ces résultats et tout celui qui se mettra à les critiquer ».
Pour Hervé Diakese, « le peuple a le droit de critiquer la justice rendue en son nom ».
« La justice est rendue au nom du peuple Congolais. Le peuple a le droit de critiquer la justice rendue en son nom. Le Président lui-même a dit que cette justice est malade », a-t-il déclaré.
À l’en croire, « une dictature émerge devant les yeux des Congolais, ses instruments de répression se drapent du nom de la justice ».
Il faut dire que les conclusions judiciaires de cette affaire suscitent des réactions des Congolais de tous bords. Beaucoup penseraient que la décision judiciaire ne touche pas le fond du dossier, surtout si l’on tient compte des images relayées sur la toile peu après l’information sur la mort de Chérubin Okende.
Lionel Akwil