Le député national, Modero Nsimba, vient d’être transféré à la prison centrale de Makala à Kinshasa, la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2024. Cet acte est posé après que ce dernier ait comparu devant la Cour de Cassation dans une affaire en flagrance.
D’après ses avocats, l’ancien Ministre du Tourisme est transféré à la prison centrale de Makala alors qu’il était assigné en résidence surveillée.
Celui-ci est poursuivi pour imputations dommageables et propagation de faux bruits, à la suite de la diffusion d’un audio controversé devenu viral sur les réseaux sociaux sur le décès de l’ancien Ministre des Transports et Voies de Communication, Chérubin Okende.
Dans cet élément attribué à l’accusé, l’on attend le présumé coupable dans une discussion, impliquer le jeune frère du Président de la République, Christian Tshisekedi et le chef des services des renseignements militaires, Christian Ndaywel, dans le dossier lié à la mort de Chérubin Okende. Pendant ce temps, la Cour de Cassation, après avoir rendu public ses conclusions d’enquêtes y afférentes, avait interdit à toute personne d’en faire une affaire politique ou de discreter la justice sous peine des sanctions.
« Je ne reconnais même pas ma voix dans l’audio diffusé sur les réseaux sociaux. Il y a des séquences où il y a un fond sonore. Je n’ai jamais fait un commentaire sur la mort de Chérubin mais j’ai relaté les faits tels que rapportés par Jeune Afrique. À ma grande surprise, j’ai été invité par les renseignements militaires où j’ai trouvé un audio monté avec ma voix. J’ai reconnu une partie de ma voix sur un fond sonore. C’est un montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle », disait-il.
Entre-temps, ses avocats ont plaidé en sa faveur tout en contestant la légitimité de la Cour de Cassation à le juger, estimant que son mandat n’a pas encore été officiellement validé officiellement malgré la décision de la Cour Constitutionnelle. Dans la foulée, ces derniers ont soulevé également que les conditions de propagation de faux bruits retenues pour leur client ne sont pas réunies conformément à la loi.
Lionel Akwil