La population de Kasindi au Nord-Kivu continue visiblement de respecter le mot d’ordre de la société civile de cette contrée, celle-ci qui avait appelé à une série des journées ville morte jusqu’au départ des policiers et militaires qui sont affectés dans cette ville.
D’après les informations obtenues par Nouvelle.cd ce lundi 12 février 2024, les boutiques et magasins sont restés fermés à Kisindi, cité frontalière avec l’Ouganda. Les vendeurs sont quasiment absents, les moyens de transport également sont très rares.
Les revendications des mouvements citoyens accusent la police et l’armée d’être la cause de l’insécurité à Kisindi, notamment par la fraude et toute sorte de tracasserie. Un opérateur économique a été tué jeudi 8 février dernier au quartier Mavingi, soit un jour après le début des journées ville morte. Cette situation met en mal la vie des citoyens qui font déjà face aux différents groupes rebelles.
Pour Jade Butsapa, membre de la société civile de Kasindi, deux jours sont déjà passés depuis que les citoyens refusent de travailler. Malgré cela, dit-il, les autorités de Kasindi ne manifestent toujours pas l’intérêt de faire respecter leur demande. Pour ce dernier, ladite ville morte devra persister jusqu’à la satisfaction de leur requête.
Nouvelle.cd