La délégation de l’Association des professeurs de l’UNIKIN (APUNIKIN) a été reçue, jeudi 25 septembre 2025, par le Vice-premier ministre, Ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, dans son cabinet de travail à Kinshasa.

Cette rencontre fait suite à l’instruction du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, vis-à-vis du Gouvernement, pour une évaluation des engagements pris à l’égard des partenaires sociaux et la recherche des solutions pour préserver la paix sociale.

Pour sa part, le patron du Budget s’est montré très attentif face aux préoccupations des professionnels de la craie. Il leur a en effet demandé de créer une commission qui va statuer sur la question de leurs revendications.

« Notre entretien a tourné autour de deux points. D’abord, notre contribution à ce qu’il fait ici et aussi nos revendications salariales. Dans sa réponse, le Vice-premier ministre nous a dit qu’il a reçu l’ordre du Chef de l’État, le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour résoudre les problèmes sociaux des professeurs. C’est pourquoi, il a demandé que l’on crée une commission qui commence le travail tout de suite, pour que les conclusions auxquelles nous allons aboutir lui soient données le plus vite possible, pour qu’il trouve des remèdes appropriés », a déclaré le président de l’APUNIKIN et représentant de ladite délégation, le professeur David Lubo.

Et d’ajouter : « les revendications tournent autour de l’accord de Bibwa. D’abord, l’octroi des crédits véhicules pour compenser le manque à gagner engendré par la dévaluation monétaire, l’augmentation progressive des salaires pour atteindre la résolution 45 des états généraux tenus à Lubumbashi, le paiement de la prime de recherche, et aussi le paiement du complément engendré par le fait qu’on n’ait pas intégré les soldes jusqu’ici ».

Il faut noter que les enseignants congolais gardent de bons souvenirs des réformes engagées par l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito à son temps. C’est ainsi qu’ils restent confiants quant à la suite de ce qui sera fait dans le processus en cours.

« Oui. Nous avons confiance. Et nous savons que le VPM Adolphe Muzito, ce n’est pas quelqu’un de promesse démagogique. Nous sommes sûrs que nous avons toqué à la bonne porte, et que les problèmes qui ont trop duré commenceront à trouver des solutions. Nous ne disons pas qu’il faut obtenir tout aujourd’hui. Au moins, il y a un pas qui sera franchi à partir de cet entretien », souligne le professeur David Lubo d’un ton rassurant.

Guillaume Mavudila