La coordination du parlement des jeunes de la ville de Beni émet sa désolation face à la recrudescence de l’insécurité dans la province du Nord-Kivu. Dans une déclaration de presse rendue publique ce mardi 12 mars 2024, cette structure juvénile déplore la situation qui prévaut au Nord-Kivu en général et dans la ville de Beni en particulier.
« C’est avec grande désolation que nous, parlement des jeunes de la RDC en ville de Beni, suivons de près la situation qui prévaut dans notre province du Nord-Kivu en général, particulièrement dans la ville de Beni », indique cette structure.
D’après leur déclaration, la souveraineté nationale, telle que désirée par la population Congolaise, reste un rêve qui tarde à se réaliser. Et d’ajouter que depuis plus d’une décennie, la région de Beni demeure sous menace des activistes des rebelles ADF qui effectuent des carnages, massacres, kidnappent la paisible population, incendient des maisons et des véhicules avec des cargaisons importants des citoyens.
Par ailleurs, le parlement des jeunes de Beni déplore l’occupation des activistes du M23 dans le territoire de Rutshuru, où ils avancent à pas de géant en occupant de nouvelles entités. Ces derniers citent « la cité lacustre de Vitshumbi » qui a été récemment occupée par le M23, celà sous l’œil impuissant des décideurs et de la Communauté Internationale.
En effet, la coordination urbaine du parlement des jeunes de Beni recommande ce qui suit au Président de la République :
– de focaliser son attention sur la situation de l’Est ;
– d’assurer l’intégrité territoriale, tel que promis lors de sa prestation de son serment ;
– de rester au pays pour palper du doigt la situation de son État qui se caractérise par des urgences à part la coopération qu’il effectue hors pays.
Au Gouvernement Congolais :
– de récupérer toutes les entités occupées par des ennemis sur l’étendue de la province du Nord-Kivu et l’Ituri ;
– d’appuyer les éléments FARDC en rations, munitions et tactiques;
– de dénicher l’infiltration dans l’armée et de punir les fautifs, relever les militaires qui ont vécu longtemps dans la zone.
À la population civile :
– de collaborer avec les autorités en alertant sur la situation sécuritaire ;
– d’appliquer l’article 63 et 64 de la Constitution de la RDC.
Moïse Maliro