Le Président de la République, Félix Tshisekedi, accuse son prédécesseur, Joseph Kabila, de préparer une insurrection contre les institutions en République Démocratique du Congo.
Cette accusation de Félix Tshisekedi est faite depuis la Belgique, mardi 6 août 2024, à l’issue d’une interview accordée à la Radio Top Congo. Le Chef de l’État Congolais actuel confirme que Kabila organise ce coup via le mouvement rebelle « Alliance Fleuve Congo » (AFC), qui s’est installé dans la partie Est du pays, dirigée officiellement par un ancien chef de la centrale électorale en RDC, Corneille Nangaa.
Félix Tshisekedi justifie cette accusation par le désintéressement de Joseph Kabila et son parti politique, « Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie » (PPRD), aux élections précédentes, soit celles du 20 décembre dernier 2023. C’est ainsi qu’il souligne que ce désintéressement est lié à la volonté du Chef de l’ancien régime de « déstabiliser le processus démocratique et de créer un climat d’insécurité au niveau national ».
À noter que ces accusations interviennent à une période où la RDC traverse une période sombre en matière de sécurité, surtout dans les provinces de l’Est, telles que le Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri, où l’agression Rwandaise sous couvert des rebelles du M23 et des groupes rebelles provoque des milliers des morts parmi les paisibles citoyens.
Peu bavard dans ses habitudes, Joseph Kabila demeure tout de même une personnalité très importante dans la scène politique nationale. L’ombre de sa personne continue sans nul doute de sillonner l’espace national, cela par des déclarations tant des membres de sa famille politique que ceux du pouvoir.
Nouvelle.cd