Les communautés Teke et Yaka au travers de leurs représentants ont, le samedi 6 avril 2024, signé un acte d’engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central, devant le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Cette action intervient après que ces représentants aient accepté de cesser les hostilités et de reprendre leur cohabitation le 25 mars dernier, à l’issue des travaux d’une commission ad hoc du ministère de l’Intérieur qui avait réuni plus de 200 notables.
Selon la dépêche de la cellule de communication de la présidence, les deux parties ont donc pris l’engagement « formel de cesser avec les hostilités et de rechercher une solution pacifique à la crise. Et ont promis de privilégier le dialogue, la médiation et l’arbitrage selon les coutumes locales comme moyen de prévention et de résolution des conflits ». Et dorénavant, les représentants des Teke et des Yaka dans le but de préserver la paix durable, veilleront à la cohésion, à la solidarité et à la justice sociale dans leurs entités respectives.
Le Président de la République a montré un signe de gratitude envers tous ces chefs coutumiers à qui il a promis « sécurité et protection ». Et bientôt, leur a-t-il dit, il descendra « lui-même sur le terrain pour décerner des médailles de mérites à ces représentants des pouvoirs coutumiers pour leur implication dans le rétablissement de la paix dans la partie Ouest du pays ».
Il est à signaler que ces conflits intercommunautaires ont débuté en juin 2022 au territoire de Kwamouth, dans la province de Mai-Ndombe, entre les peuples Teke et Yaka. Ils étaient le résultat d’un litige lié à une redevance coutumière et à l’accès à la terre.
Jude Munganga