C’est ce 25 février 2024 que l’ancien activiste des droits de l’homme, Rossy Mukendi, va totaliser 6 ans sous terre, jour pour jour, depuis son assassinat à Kinshasa. C’était lors d’une manifestation appelée par les laïcs catholiques pour exiger les élections crédibles en République Démocratique du Congo sous le régime de Joseph Kabila.
Le frère de Rossy Mukendi, Arsène Tshimanga, a exprimé son indignation à l’endroit de la justice Congolaise, suite à l’interruption du dossier de son frère. La dernière plaidoirie était prévue le 25 août 2023 à la Haute Cour militaire, puis reportée, mais la nouvelle date reste inconnue et sans aucune notification des instances judiciaires.
« Comment est-ce dans un Etat de droit, une affaire pénale liée au meurtre peut durer plus que les mandats du Président de la République et des élus du peuple ? », déplore Arsène Tshimanga.
L’auteur de l’assassinat du jeune activiste de 36 ans, Rossy Mukendi, la commissaire supérieure adjointe Carine Lokeso, avait été condamnée par la Haute Cour militaire de Kinshasa/Matete en date du 10 janvier 2022 à la servitude pénale à perpétuité assortie de 10 ans de sûreté incompressible pour le meurtre de Rossy Mukendi.
Cette dernière avait été également condamnée à 10 ans de servitude pénale pour violation des consignes.
Lionel Akwil