Le Docteur Didier Kamerhe a officiellement quitté l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti cher à son grand frère Vital Kamerhe, « pour des raisons politiques ».
Dans une déclaration faite jeudi 4 avril 2024, Didier Kamerhe affirme ne plus être membre de l’UNC depuis quelques mois, mais continue de travailler en collaboration avec cette plate-forme afin de mieux exprimer ses ambitions politiques.
« Pour ceux qui ne le savent pas encore, peut-être par lourdeur administrative ou dysfonctionnement de nos services courriers, je ne suis plus membre de l’UNC depuis quelques mois. En effet, j’ai décidé, librement, conformément à la loi régissant les associations et partis politiques de ne plus œuvrer politiquement au sein de l’UNC, mais de travailler en collaboration avec l’UNC afin de mieux exprimer mes ambitions politiques et atteindre mes objectifs personnels », a-t-il fait savoir sur cette question.
De ce fait, Didier Kamerhe a saisi cette occasion pour remercier et féliciter les quatre « véritables » pères fondateurs de l’UNC, à savoir, Vital Kamerhe, Maître Mayo Mambeke, Aimé Boji Sangara et le journaliste Willy Kalengay d’avoir posé les fondements d’un grand parti élitiste qui d’après lui, a fait la fierté de tous les patriotes et démocrates Congolais.
Né de la résistance au prix de sa sueur et de ses sacrifices, Didier Kamerhe dit avoir été lié, comme beaucoup d’autres, par le sort et l’effort à l’UNC.
Parmi les raisons de son départ, celui-ci regrette du fait qu’il s’est retrouvé depuis quelques années dans l’incapacité d’œuvrer en toute quiétude, sans conflits d’intérêts et dit avoir perdu tous les repères d’un cadre juste et correct de gestion des ambitions.
« J’ai donc décidé en âme et conscience de revoir ma position et collaboration avec l’UNC. C’est pourquoi, comme le permettent nos statuts et règlements d’ordre intérieur, j’ai mis fin à ma qualité de membre de l’UNC et je compte dans les prochains jours solliciter, humblement, de la Haute Hiérarchie de l’UNC de travailler en collaboration avec elle afin de matérialiser la vision de développement du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, au cours de son second mandat », a-t-il souligné.
Moïse Maliro