Les activités socio-économiques sont restées paralysées encore une fois en cité frontalière de Kasindi-Lubiriha ce mardi 13 février 2024.
La population de ce coin reste décidée à observer une série des journées sans activités décrétée par la société civile locale. Cette dernière exige la mutation de certains agents de sécurité, notamment des militaires et policiers, qui selon elle, fonctionnent dans cette cité depuis plusieurs années maintenant sans être muté.
La société civile suppose que ces éléments de l’ordre seraient impliqués dans une collaboration avec des criminels qui pillent, volent nuitamment les biens de la population et sont impliqués dans les meurtres qui s’enregistrent presque chaque jour dans cette cité.
Le cas le plus récent est celui d’un opérateur économique qui a été criblé des balles à son domicile dans le quartier Muvingi, et dont l’identité des assassins demeure inconnue.
Toutes les boutiques, magasins et écoles n’ont pas fonctionné encore ce mardi 13 février, le marché central de la place non plus et le trafic routier a été quasi inexistant sur appel de la société civile.
À en croire la société civile, cette mesure sera levée le jour où le Gouvernement répondra à sa requête, notamment le changement des militaires qui sont pointés du doigt d’être meneurs des activités liées à l’insécurité à Kasindi.
Moïse Maliro
