La cellule de communication du Gouvernorat du Kasaï-Oriental a fait une mise au point dans la soirée du lundi 8 avril 2024, sur l’arrêté nommant des membres du personnel de la Régie Provinciale du Service Public de l’eau du Kasaï-Oriental (REPROSEKOR), différemment commentée sur la toile.
Elle dit préciser que cet arrêté est pris conformément aux recommandations des partenaires du service public de la RREPROSEKOR. Selon elle, depuis la signature de ce dernier en janvier 2024, il n’y a aucune menace de la GIZ, encore moins de la banque mondiale pour rompre le financement.
« Faux, Il n’y a aucune menace de la part de la GIZ, moins encore de la part de la Banque Mondiale pour rompre le financement avec la province parce qu’il y a eu l’arrêté, comme annoncé par ceux qui travaillent au service du mal. Par contre, ils saluent la nomination de ces membres du personnel de la REPROSEKOR. Une délégation de l’Allemagne qui séjourne au Kasaï-Oriental est en train de travailler avec l’équipe nommée pour voir comment envisager les financements », précise-t-elle.
Et de poursuivre : « le nombre des membres ajoutés n’a violé aucune disposition instituant la REPROSEKOR. Les partenaires ayant apprécié la phase expérimentale qui n’avait que des Chefs des pools avant, ont tenu à ce que les agents soient affectés dans chaque pool au regard du travail devenu énorme. Donc, l’autorité provinciale a juste pourvu aux postes vacants ».
La cellule de communication indique également que les personnes nommées dans ce service l’ont été en fonction de leurs spécialisations, mieux études faites comme exigé par les partenaires.
En rappel, depuis dimanche soir, ce sujet défraie la chronique. Selon ceux qui partagent cette nouvelle, la Banque Mondiale et la coopération allemande GIZ menacent de retirer leur appui financier à la province du Kasaï-Oriental si cet « arrêté illégal » n’est pas annulé. Car « en nommant 17 personnes, cet arrêté dépasse le budget de la province qui ne prévoit que 6 postes ».
Jude Munganga