« On ne va jamais négocier avec le M23 », telle est la décision du Chef de l’État Congolais, Felix Tshisekedi, qui reste catégorique sur sa position quant à l’agression Rwandaise via les rebelles du M23 qui causent terreur et désolation à la population du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Il a réitéré ces propos lors de l’ouverture, vendredi 16 février 2024, du mini-sommet d’Addis-Abeba, en marge de la 37ème conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine (UA), devant ses homologues dont, Joao Lourenço de l’Angola et médiateur de l’Union Africaine dans ce conflit entre la RDC et le Rwanda, William Ruto du Kenya, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud et Paul Kagame du Rwanda, mais aussi d’autres Présidents des pays membres de l’UA.
« Je veux la paix, mais pas à n’importe quel prix. On ne peut pas prétendre devenir protecteur d’une communauté d’un pays voisin. Cette guerre est pour continuer le pillage de mon pays et faire le bonheur du Rwanda et de ses complices », a-t-il dit.
Notons que les militaires Rwandais sont impliqués dans toutes les attaques menées par le M23 sur plusieurs lignes de front dans la province du Nord-Kivu. Quelques uns sont capturés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et confirment leur nationalité Rwandaise.
De l’autre côté, même si elle nie son implication dans cette guerre, l’armée Ougandaise est selon des sources civiles dans la région, présente dans le territoire de Rutshuru et ailleurs, pour appuyer le M23.
Le mini-sommet d’Addis-Abeba va se poursuivre ce samedi 17 février 2024 avant les travaux proprement dits de la 37ème conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine.
Nouvelle.cd