Le Gouvernement Congolais frappe d’interdiction toute violence contre les installations et véhicules de certaines chancelleries et de la MONUSCO. Cette décision est issue d’une réunion urgente de sécurité tenue à Kinshasa, tard dans la soirée du samedi 10 février 2024, par le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi.
Le même samedi, plusieurs manifestations ont été vécues à Kinshasa, où les installations et véhicules de certaines chancelleries et de la MONUSCO ont été attaquées par les manifestants, celà, pour dénoncer le silence de quelques ambassades et la MONUSCO face aux massacres des civils dans la partie Est du pays par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés lors de ces manifestations. C’est ce qui a poussé le Gouvernement Congolais à condamner avec toute énergie ces actes de violence et appelle la population au calme car il est conscient de ce qui se passe dans l’Est du pays.
« Nous devons consacrer notre énergie à attaquer cet ennemi, de combattre ensemble et nous sommes convaincus que nous allons le renvoyer d’où il est venu », indique Peter Kazadi.
Les voix se font entendre de partout, même au sein de la diaspora, où les Congolais manifestent pour dénoncer le silence de l’Union Européenne et de la Communauté Internationale face aux atrocités qui se passent en RDC depuis plus d’une décennie via les différents groupes rebelles.
Moïse Maliro