Libéré le mardi 19 mars dernier après une incarcération « douloureuse » pendant six (6) mois au centre pénitentiaire de Makala, le journaliste Stanis Bujakera exprime sa gratitude envers ses avocats et ses confrères de Actualité.Cd, Reuters et Jeune Afrique ainsi que tous les confrères journalistes de la RDC et du monde entier.
Dans son mot, ce chevalier de la plume remercie également les organisations nationales et internationales dédiées aux droits des journalistes et toutes les âmes passionnées de liberté qui ont osé s’opposer à la privation de sa liberté.
Par ailleurs, ce journaliste a saisi cette occasion pour réaffirmer solennellement son innocence. « Aucun des crimes qui m’ont été faussement attribués ne tient devant la vérité. Les analyses des géants des réseaux sociaux (Meta et Telegram) et l’évaluation de l’expert indépendant mandaté par le tribunal ont révélé l’absurdité des accusations du parquet », a-t-il écrit.
Et d’ajouter : « mon combat pour rétablir mon honneur est loin d’être terminé ». Cependant, Stanis Bujakera adresse sa sympathie à tous ces prisonniers qui subissent des traitements inhumains et degradants du fait de leurs conditions carcérales exécrables.
La prison centrale de Makala conçue initialement pour 1 500 individus, elle en contient aujourd’hui plus de 14 400, dont près de 9 000 en attente de jugement a révélé Stanis Bujakera Tshiamala.
Moïse Maliro