Deux journées d’échanges organisées par l’Asbl « Action pour le Changement Social et Structurel » (ACSS), ont mis en lumière un défi majeur de l’absence d’un encadrement institutionnel efficace face aux exigences croissantes du commerce international, à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) à Kinshasa.
Entre samedi 6 et lundi 8 septembre 2025, ces échanges avaient pour but de sensibiliser les jeunes entrepreneurs sur les normes et réglementations du commerce international.

En effet, près de trente jeunes y ont pris part, tandis que les interventions ont très vite révélé un malaise persistant dont les institutions publiques compétentes, telles que l’OCC, l’ANAPEX et la Chambre de commerce, qui peinent à assurer une présence technique régulière auprès des jeunes porteurs de projets.
Pour leur part, ces experts ont reconnu vite un manque de vulgarisation des procédures de certification, pourtant essentiellement accès sur les marchés internationaux, notamment l’Europe, où les exigences environnementales et de traçabilité sont de plus en plus rigoureuses.

Lors du premier jour, les experts ont partagé les exigences réglementaires actuelles, soulignant les enjeux de traçabilité et de qualité. Le second jour, les discussions se sont orientées vers les expériences concrètes et les défis rencontrés par les doyens du secteur.
Ces journées d’activité ont marqué la nécessité d’un encadrement institutionnel, d’une nouvelle ère économique sur l’autonomisation financière et une émergence générationnelle d’acteurs économiques formés aux réalités du commerce international, capables de relever le défi de qualité et de compétitivité.
L’organisation de ces échanges a été rendue possible grâce au soutien de Wallonie Bruxelles International (WBI).
Nouvelle.Cd
