Le ministère de la Fonction Publique alerte sur le fait qu’il y a un groupe « d’influenceurs » sur la toile, induisant le public en erreur, en brandissant un arrêté qui octroie des numéros matricules à certains individus pour le solde de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, (DGRAD).
« (…) un groupe d’influenceurs mal intentionnés fait circuler en boucle depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, des rumeurs tendant mensongèrement à attribuer à l’autorité la signature d’un arrêté octroyant des numéros matricules à 293 personnes pour le compte de la DGRAD, sans concertation préalable avec les organes de la Régie », lit-on dans un communiqué dudit ministère.
Selon cette source, en vertu du statut des agents de carrière des services publics de l’État, le ministère de la Fonction Publique est le gestionnaire principal des ressources humaines des administrations et services publics du pays et demeure le seul ministère habilité à octroyer des numéros matricules aux « agents recrutés par ses soins en collaboration avec les services utilisateurs ».
En effet, le cabinet dément « formellement l’information vantée de la signature au cours de cette année d’un quelconque arrêté pour le compte de ladite régie financière ».
« Par ailleurs, il sied d’informer l’opinion que notre ministère, dans sa mission d’assainissement du Fichier de Référence de I’Administration Publique (FRAP) et contrairement aux pratiques décriées dans le passé, ne procède jamais à la prise d’actes de régularisation de la situation administrative sans la demande préalable du service utilisateur et la vérification des disponibilités déduites des cadres organiques des structures concernées. Aussi, tous les arrêtés signés par le Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique sont disponibles et d’accès libre sur le portailweb du Ministère », souligne ce même document.
Toutefois, le ministère dit se réserver le droit de saisir les instances habilitées en vue, « d’une part, de faire subir la rigueur de la loi aux auteurs de ces Fakenews quels qu’ils soient, et, d’autre part, de ne pas laisser des personnes en mal de positionnement sacrifier I’image de marque de l’autorité susdite sur l’autel de diffamation ».
Jude Munganga