Début ce vendredi 5 juillet 2024 d’une trêve humanitaire de deux semaines entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et l’Armée Rwandaise en collaboration avec les rebelles du M23 (RDF-M23) au Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
D’après un communiqué du Gouvernement américain, cette mesure engage les parties au conflit, notamment les FARDC et la coalition M23-RDF à faire taire leurs armes, pour permettre aux déplacés de regagner leurs milieux d’origine et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables.
L’administration Biden qui appelle toutes les parties à respecter l’esprit de la trêve avant qu’elle n’entre en vigueur, a assuré que « les Gouvernements de la RDC et du Rwanda ont exprimé leur soutien à cette trêve humanitaire de deux semaines visant à soulager les souffrances des populations vulnérables et à créer les conditions d’une désescalade plus large des tensions dans l’Est de la RDC ».
Dans le cadre de cette initiative, les USA ont affirmé qu’ils continueront d’utiliser leurs ressources en matière de renseignement et diplomatique pour surveiller les activités des forces armées et des groupes armés non étatiques pendant ladite trêve.
La situation humanitaire au Nord-Kivu est désastreuse, avec près de 3 millions de personnes déplacées internes (PDI) dans la province. La récente expansion des combats au Nord-Kivu a empêché les travailleurs humanitaires d’atteindre des centaines de milliers de personnes déplacées dans la zone autour de Kanyabayonga et a forcé plus de 100 000 personnes à quitter leurs foyers.
Par ailleurs, les États-Unis indiquent qu’ils soutiennent le processus de Luanda et les efforts du Gouvernement Angolais pour remédier aux facteurs actuels et historiques qui perpétuent la crise dans l’Est de la RDC.
Nouvelle.cd