Qui en veut au Vice-ministre Congolais de la Justice, Samuel Mbemba Kabuya Tanda ? Cette question vaut son pesant d’or, ce au regard de certains commentaires négatifs observés contre lui sur la toile, à la suite de la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, hier lundi 2 septembre 2024.
Après cet incident, le Vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba Kabuya Tanda avait effectué une descente sur le lieu, question d’avoir toutes les informations nécessaires quant à ce. Il a tout à tour reçu des informations auprès des officiels et des témoins sur place. Suivant cette logique, celui-ci n’avait aucun intérêt à falsifier les chiffres malgré qu’ils soient pris à chaud dans cet endroit. En sa qualité d’homme de droit et pétri de rationalité, il n’a fait que présenter les faits tels que reçus.
Il est vrai que les coups bas existent en politique, mais la haine gratuite manifeste contre Samuel Mbemba Kabuya Tanda est à mettre à l’actif des laboratoires obscurs. Certaines têtes bien connues dans la sphère politique du pays n’ont pas eu la gêne de combattre sa personne. À cette liste s’ajoute une minime partie des ONGs du reste réputées pour leur commercialisation des faits. Pathétique !
En avançant un bilan provisoire de 2 morts, le Vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba Kabuya Tanda, avait jusque-là donné des chiffres provisoires sur les circonstances qui ont endeuillées plusieurs familles à Kinshasa. Comme quoi, ces laboratoires obscurs, animés par la haine et la volonté de nuire, n’ont pourtant pas tenu compte de cet aspect avant de s’apprendre à cet élu de la circonscription de Lukunga. Une autre version est aussi vérifiable sur Top Congo, où le Ministre avait signifié qu’une réunion de crise sera organisée pour la circonstance, question d’une part, d’établir les responsabilités, mais aussi de donner les chiffres exacts causés par ces dégâts.
Il est tout à fait logique que les chiffres de 129 décès donnés plus tard par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, notamment après la réunion de crise, soient ceux récoltés plusieurs heures après que les services de sécurité aient rétabli l’ordre. C’est-à-dire, les premiers chiffres pris à chaud, ne constituent aucune contradiction avec les seconds. Il s’agit bel et bien d’une continuité des enquêtes. Et même dans les heures qui suivent, il serait tout à fait logique que ces chiffres puissent encore subir une quelconque modification.
Alors, pourquoi toute cette haine contre sa personne ?
Les Congolais s’étonnent, les hommes intelligents de la République s’en moquent lorsque l’on observe les commentaires de ces organisations et personnalités. Nul n’a besoin de beaucoup réfléchir pour comprendre ce que voudrait bien signifier « chiffres provisoires » ou « bilan provisoire ».
Le temps est largement révolu. La politique « mensongère » est à jeter dans les oubliettes de l’histoire politique du pays. Parler d’une démission ou suspension de Samuel Mbemba Kabuya Tanda dans une telle circonstance relève tout simplement de la mauvaise foi. Ce Ministre a encore beaucoup à offrir à la République Démocratique du Congo. Pour l’heure, les Congolais attendent vivement l’ouverture du procès, le 26 septembre prochain contre le Rwanda devant la Justice des États d’Afrique de l’Est à Arusha en Tanzanie. Et qui peut deviner la prochaine bataille judiciaire qu’envisage Samuel Mbemba Kabuya Tanda pour son pays ? Dieu seul sait !
Nouvelle.cd