La cellule de communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), s’est exprimé, jeudi 2 février dernier, pour éclaircir l’opinion au sujet du désaccord qui règne entre le Ministre de tutelle, Tony Mwaba, et l’inspecteur en chef de l’Inspection Générale des Finances, Jules Alingete.
L’affaire « DINACOPE » (Direction Nationale de Contrôle de la Paie des Enseignants), tel est le dossier qui expose les deux personnalités à des tirs à balles réelles par des publications et communiqués via les réseaux sociaux, ce peu après la descente des inspecteurs de l’IGF au ministère de l’EPST, mercredi 31 janvier dernier, pour « un contrôle » des dépenses publiques effectuées par cette structure.
À en croire le communiqué du ministère de l’ESPT, « Tony Mwaba ne s’est pas opposé à cette mission qui ne concerne pas le détournement de 70 milliards de Francs Congolais destinés à la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST ». Le même document qualifie la position de l’IGF d’un mensonge cousu de fil blanc pour saper l’honneur de leur patron qui œuvre pour la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement de base d’après la vision du Chef de l’État.
« Ce contrôle n’a pas sa raison d’être dans la mesure où les frais de fonctionnement des écoles et de la prime de la gratuité ne sont pas mis à la disposition de la DINACOPE qui ne se limite qu’à préparer la paie des enseignants, en envoyant aux ministères des Finances et du Budget les listings de paie des enseignants, ainsi que la prime de la gratuité qui sont versés par les banques commerciales aux Chefs d’Etablissements. Si donc, le contrôle devrait s’effectuer, c’est vers les banques et les chefs d’établissements qui gèrent ces fonds, à moins qu’il s’agisse d’un acharnement pour des raisons de positionnement politicien », lit-on dans ce même document.
Et de renchérir : « en ce qui concerne les frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat, l’on ne comprend pas les mobiles de l’IGF, au moment où par sa dénonciation du prétendu détournement des frais destinés aux intervenants de l’ENAFEP en 2021, l’Etat Congolais ne paie plus ces fonds, perturbant ainsi l’organisation des épreuves certificatives, obligeant le ministère à recourir à d’autres mécanismes pour contourner le sabotage des dites épreuves par les inspecteurs de l’EPST ».
Toutefois, le ministère dit rester ouvert à cette enquête, et attend recourir par toutes les voies de droit pour ne pas faire salir une fois de plus, la personne du professeur Tony Mwaba Kazadi, victime de l’acharnement de Monsieur Jules Alingete pour des raisons obscures.
En outre, la Cellule de communication de l’EPST rappelle qu’elle reste en alerte pour informer le public en temps réel sur l’évolution de cette mission et ses conclusions.
Le 31 janvier dernier, Tony Mwaba a été aperçu dans l’enceinte de son cabinet en train d’échanger avec les trois inspecteurs de l’IGF. Ces derniers ont été accusés par l’ESPT, de poser des actes de gangstérisme, allant jusqu’à confisquer des objets privés du comptable public dont une somme des 1300 dollars américains et 200 euros.
Depuis ce jour, il s’observe des déclarations de tous bords, entre Tony Mwaba et Jules Alingete. Pour le premier, à travers son compte x (Twitter), il s’agit d’une campagne lancée par Jules Alingete contre lui, dans le but de préparer le ministère de l’EPST pour l’un de ses proches. De l’autre côté, Jules Alingete répond que « sa détermination à lutter contre les anti valeurs dans la Gestion Publique restera toujours sans faille ».
Lionel Akwil