Le Président du « Parti Travailliste » (PT), Steve Mbikayi, soutient sans ambage la position du Président Congolais, Félix Tshisekedi, sur la révision ou le changement de la Constitution en République démocratique du Congo.
À Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, Félix Tshisekedi a une fois de plus maintenu sa position de retoucher la loi fondamentale du pays, tout en martelant sur sa fonction de garant de la Nation. Une posture qui, d’après lui-même, lui donnerait le pouvoir de sauvegarder la souveraineté de la nation Congolaise, cela sans vouloir briguer un troisième mandat.
Tout en reconnaissant que « le dernier mot reviendra au peuple par le biais de ses représentants ou directement par voie de référendum », Steve Mbikayi accuse les acteurs politiques de l’opposition de baser leurs protestations sur « aucune disposition constitutionnelle », et de souligner qu’il s’agit bel et bien d’un « procès d’intention ».
À l’en croire, la démarche du Chef de l’État a pour fondement l’article 218 de la même Constitution. « N’a-t-elle [opposition] pas tort de fonder ses actions sur des présomptions ? Pour plus de rationalité, n’aurait-elle pas pu attendre de voir si pendant le débat à l’Assemblée nationale, le 3ème mandat tant redouté serait au menu des discussions ? Et surtout, ne pouvait-elle pas se réorganiser et se rassembler d’abord pour peser un tout petit peu ? », ce sont là les questions posées par Steve Mbikayi.
Et de renchérir : « continuer d’aboyer dans les médias sans être suivi par la population sur le terrain, comme c’est le cas depuis que ce débat a commencé, confirme de plus en plus que la grande majorité de la population congolaise se reconnaît dans l’initiative prise par le Président de la République ».
Dans la foulée, Mbikayi n’a pas laissé passer la récente activité y afférente, organisée par le président du parti de l’opposition « Envol », Delly Sesanga, laquelle a été dispersée par les éléments de la police peu après.
Qualifiant ladite activité d’un « show précipité et en solo », cet ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire note que le discours de Félix Tshisekedi dans la foulée illustre « le désarroi de l’opposition congolaise aujourd’hui émiettée, plus faible que jamais et minée par une guéguerre de leadership face à une majorité compacte rangée, d’après lui, derrière l’actuel Président Congolais ».
Guillaume Mavudila