Le temps est arrivé pour clarifier certaines choses. Être diplômé c’est très bien, être majeur de sa promotion, c’est une bonne, chose mais ce qui compte et ce qui est important, c’est ce qu’on a fait, ce qu’on apporte. Les Congolais ont l’habitude de se complaire à des diplômes et au cursus académique. Aujourd’hui que ça soit en politique ou dans la carrière professionnelle, ce qui compte est la compétence.
Selon les spécialistes des ressources humaines, la compétence est une capacité d’action efficace face à une famille de situations, qu’on arrive à maîtriser parce qu’on dispose à la fois des connaissances nécessaires et de la capacité de les mobiliser à bon escient, en temps opportun, pour identifier et résoudre de vrais problèmes. La compétence aujourd’hui se repose sur 3 triptyques : le savoir (connaissance théorique, le diplôme par exemple), le savoir faire (compétence opérationnelle, la pratique) et enfin le savoir-être (la compétence comportementale). On ne peut pas dissocier l’un des autres (selon le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Français).
Le déficit énergétique est très criard dans notre pays. L’eau potable et l’électricité en permanence sont encore des denrées rares malgré le brillantissime du Ministre de tutelle de l’époque, Bruno Jean Richard ITOUA.
Malgré l’apport et l’aide de la Banque Mondiale à l’époque, le même problème subsiste jusqu’aujourd’hui. Et pourtant, le rôle des politiques est de trouver des solutions pérennes aux problèmes du quotidien des Congolais.
Avec les rivières, fleuves, le soleil, le vent, le bois, le pétrole, le Congo éprouve toujours des déficits énergétiques criards. À qui la faute ? Où est la compétence dans tout ça ?
Parler des diplômes, c’est bien mais ce qui est plus important demeure la capacité de mettre en œuvre les connaissances théoriques. La politique énergétique du Congo est sur du papier, ce qui intéresse les Congolais c’est qu’ils aient l’eau potable et l’électricité en permanence dans toute la République. Ceci n’a pas été fait de 2005 à 2011. Finalement, les diplômes ont servi à quoi si sur le terrain rien n’a été fait concrètement ?
Nous sommes du domaine, c’est pour cela que nous parlons en connaissance de cause. Nous avons des compétences transversales qui nous permettent aujourd’hui dans n’importe quel domaine énergétique (pétrole, électricité, Gaz, hydraulique,etc…).
Nous sommes capables aujourd’hui rien qu’avec le soleil et les autres énergies renouvelables (éolien, biomasse, etc…), d’alimenter tous les départements du Congo en électricité. Les Congolais sont fatigués des théories, ils veulent voir leurs quotidiens changés. Le temps de se vanter de ses diplômes est déjà révolu et cela n’intruge personne, surtout quand la compétence fait défaut.
Nous sommes prêts à n’importe quel débat politique avec le Ministre ou son cabinet sur des questions énergétiques concernant notre pays, car le Congo est un patrimoine commun.
« Notre capacité, au contraire, vient de Dieu », disait Saint Paul.
« Un homme compétent est un homme qui se trompe selon les règles », Paul Valery.
« Il ne faut pas confondre instruction, culture générale et compétence professionnelle », Lionel Jospin.
Fait à Schengen, le 29 août 2024.Evrard NANGHO,
Le patriote.