Couac entre le Vatican et les conférences épiscopales de l’Afrique. C’est ce qui s’observe jusque-là, suite à l’autorisation du Vatican de bénir les mariages « irréguliers ».
Si cette décision du pape François cadre encore avec les réalités de l’occident, cependant, cette dernière continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive au sein du Continent Africain. Celui-ci ne cesse de critiquer farouchement cette décision jugée d’ailleurs « contre nature », mieux contre les « us et coutumes » du berceau de l’humanité.
Depuis Accra au Ghana, en date du jeudi 11 janvier 2024, plusieurs évêques membres des conférences épiscopales ont catégoriquement rejeté cette décision qui pour eux, demeure « une proposition du Vatican, et non une imposition ».
« Dans notre contexte, cela causerait une confusion et serait en contradiction avec l’image culturelle des communautés africaines », ont soutenu ces évêques, ce, tout en se montrant toujours proches du pape et du Vatican.
Dans leur communiqué, ces prélats catholiques soutiennent en outre leur position par l’idée d’éviter « des scandales » en Afrique. Tandis que ledit communiqué n’est jusqu’à présent contredit par aucun évêque catholique des organisations épiscopales africaines, et est signé d’ailleurs par le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président de cette structure.
Guillaume Mavudila