Après l’agression de trois journalistes partis couvrir une déclaration politique à la fédération de l’UDPS Mbuji-Mayi, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) section du Kasaï-Oriental désapprouve cette maltraitance que ces hommes des médias ont été victimes.
Dans une déclaration faite vendredi 16 août 2024, cet organe proteste et dénonce ces sérieuses violations des droits humains et de la presse libre.
« L’UNPC Kasaï-Oriental condamne avec la dernière énergie ces actes barbares et alerte l’opinion nationale et internationale, sur ces violations graves des droits de l’homme et violations systématiques de la liberté de la presse et des journalistes au siège de cette formation politique par ses militants. Ces actes de recul de la démocratie perpétrés à l’endroit de ces hommes des médias s’ajoutent aux nombreux autres cas d’humiliation et de traitement inhumain que subissent depuis quelques années les journalistes du Kasaï-Oriental », rapporte la déclaration.
Toutefois, cette structure exige à ce que les auteurs de ces actes honteux soient traduits en justice et reçoivent des peines conformément à la loi. Et que ces derniers rendent les outils de travail ravis aux confrères, notamment les téléphones et autres matériels.
En rappel, jeudi 15 août 2024, Placide Tshilewu, Auguy Kabuenda et Hénoch Muteba, respectivement journalistes à la RTETC, RTDK et Coulisses.net ont été horriblement tabassés au siège de la fédération du parti présidentiel à Mbuji-Mayi, alors qu’ils y étaient invités pour couvrir un évènement.
Jude Munganga