C’est depuis le 16 janvier 2001 que le troisième Président de la République Démocratique du Congo, Mzee Laurent-Désiré Kabila, est mort. Dans son bureau de travail à Kinshasa, au palais de marbres, c’est à cet endroit que le père biologique de l’ancien Président Joseph Kabila (successeur de Mzee Kabila), a été assassiné.
Jour pour jour, les congolais ne cessent de regretter la disparition physique d’un héros national qui avait un amour sans faille pour son pays. Mzee Laurent-Désiré Kabila a accédé au pouvoir en date du 17 mai 1997, ce après avoir combattu et renversé du pouvoir le feu Maréchal Mobutu. Ce dernier qui a passé au total 32 ans comme Président et « dictateur » de l’ancien Zaïre aujourd’hui RDC.
Bien qu’ayant passé moins de temps au pouvoir, soit quatre (4) ans seulement, Laurent-Désiré Kabila était visiblement très aimé par sa population. Le témoignage parfait de cet amour est l’accompagnement du peuple dont il a bénéficié lors de son entrée à Kinshasa. L’homme n’était pas ordinaire, cependant très engagé pour le développement de son peuple et de son pays.
« Ne jamais trahir le Congo », c’est donc cette fameuse phrase qui a longtemps capté l’attention des congolais. Cette dernière s’explique par un amour vrai qui doit pousser ses compatriotes à mettre en avant d’abord les intérêts de la République Démocratique du Congo.
« Se prendre en charge », c’est aussi cela l’un des points forts de son bilan à la tête du pays. C’est grâce à lui que plusieurs congolais se sont penchés sur le domaine agricole. L’auto suffisance alimentaire était donc un pari quasiment gagné sous son règne.
Somme toute, ce sont ses discours patriotiques, mieux son engagement en faveur de sa nation qui lui a coûté la vie. Des ennemis ça et là, le but étant d’éteindre comme depuis belle lurette la lumière dont le Congo a toujours eu besoin pour son épanouissement. « Un Lumumba bis », c’est aussi et surtout cette posture qui n’a pas été appréciée par les impérialistes. Certes le « Mzee Kabila » physique n’existe plus, mais les convictions politiques de ce panafricainniste de premier rang continuent de résonner encore et toujours dans les cerveaux se ses pairs.
Guillaume Mavudila